Monday, October 02, 2006

Things Fall apart (op.ed NYTImes - Krugman)

October 2, 2006
Op-Ed Columnist

Things Fall Apart

Right after the 2004 election, it seemed as if Thomas Frank had been completely vindicated. In his book “What’s the Matter With Kansas? How Conservatives Won the Heart of America,” Mr. Frank argued that America’s right wing had developed a permanent winning strategy based on the use of “values” issues to mobilize white working-class voters against a largely mythical cultural elite, while actually pursuing policies designed to benefit a small economic elite.

It was and is a brilliant analysis. But the political strategy Mr. Frank described may have less staying power than he feared. In fact, the right-wing coalition that has spent 40 years climbing to its current position of political dominance may be cracking up.

At its core, the political axis that currently controls Congress and the White House is an alliance between the preachers and the plutocrats — between the religious right, which hates gays, abortion and the theory of evolution, and the economic right, which hates Social Security, Medicare and taxes on rich people. Surrounding this core is a large periphery of politicians and lobbyists who joined the movement not out of conviction, but to share in the spoils.

Together, these groups formed a seemingly invincible political coalition, in which the religious right supplied the passion and the economic right supplied the money.

The coalition has, however, always been more vulnerable than it seemed, because it was an alliance based not on shared goals, but on each group’s belief that it could use the other to get what it wants. Bring that belief into question, and the whole thing falls apart.

Future historians may date the beginning of the right-wing crackup to the days immediately following the 2004 election, when President Bush tried to convert a victory won by portraying John Kerry as weak on defense into a mandate for Social Security privatization. The attempted bait-and-switch failed in the face of overwhelming public opposition. If anything, the Bush plan was even less popular in deep-red states like Montana than in states that voted for Mr. Kerry.

And the religious and cultural right, which boasted of having supplied the Bush campaign with its “shock troops” and expected a right-wing cultural agenda in return — starting with a constitutional amendment banning gay marriage — was dismayed when the administration put its energy into attacking the welfare state instead. James Dobson, the founder and chairman of Focus on the Family, accused Republicans of “just ignoring those that put them in office.”

It will be interesting, by the way, to see how Dr. Dobson, who declared of Bill Clinton that “no man has ever done more to debase the presidency,” responds to the Foley scandal. Does the failure of Republican leaders to do anything about a sexual predator in their midst outrage him as much as a Democratic president’s consensual affair?

In any case, just as the religious right was feeling betrayed by Mr. Bush’s focus on the goals of the economic right, the economic right suddenly seemed to become aware of the nature of its political allies. “Where in the hell did this Terri Schiavo thing come from?” asked Dick Armey, the former House majority leader, in an interview with Ryan Sager, the author of “The Elephant in the Room: Evangelicals, Libertarians and the Battle to Control the Republican Party.” The answer, he said, was “blatant pandering to James Dobson.” He went on, “Dobson and his gang of thugs are real nasty bullies.”

Some Republicans are switching parties. James Webb, who may pull off a macaca-fueled upset against Senator George Allen of Virginia, was secretary of the Navy under Ronald Reagan. Charles Barkley, a former N.B.A. star who used to be mentioned as a possible future Republican candidate, recently declared, “I was a Republican until they lost their minds.”

So the right-wing coalition is showing signs of coming apart. It seems that we’re not in Kansas anymore. In fact, Kansas itself doesn’t seem to be in Kansas anymore. Kathleen Sebelius, the state’s Democratic governor, has achieved a sky-high favorability rating by focusing on good governance rather than culture wars, and her party believes it will win big this year.

And nine former Kansas Republicans, including Mark Parkinson, the former state G.O.P. chairman, are now running for state office as Democrats. Why did Mr. Parkinson change parties? Because he “got tired of the theological debate over whether Charles Darwin was right.”

Thursday, July 13, 2006

La moitié des Britanniques ne veulent pas partir à la retraite (étude)

LONDRES, 12 juil 2006 (AFP) - Près de la moitié des Britanniques approchant de la retraite veulent continuer un travail rémunéré après 65 ans, et un tiers pensent travailler bénévolement, selon une enquête rendue publique mercredi. Un Britannique sur trois (entre 50 et 64 ans) pense en effet que la retraite traditionnelle n'est plus possible, et 22% disent même ne pas savoir s'ils partiront un jour à la retraite. 12% invoquent des raisons financières, craignant ne pas pouvoir joindre les deux bouts avec leur retraite. 16% expliquent qu'occuper un emploi payé après 65 ans est nécessaire à leur bonheur.
Plus généralement, "beaucoup choisissent de continuer à travailler après l'âge légal de la retraite soit parce qu'ils le veulent, soit parce qu'ils en ont besoin", a expliqué Ali Crossley, une porte-parole de la compagnie d'assurance Prudential, qui a commandité ce sondage réalisé auprès de 1.000 personnes entre le 7 mars et le 7 avril.
Selon Prudential, ces recherches laissent à penser qu'un "nouvel âge de la retraite" est en train de naître, dans lequel les seniors ne quittent plus leur emploi à un âge fixe mais adoptent au contraire un mode de vie plus flexible. Alors que l'espérance de vie dépasse désormais de 20 ans l'âge de la retraite, pour beaucoup, le travail est une stimulation mentale et constitue une part importante de leur vie sociale, a également expliqué Mme Crossley.
clg/bd

Les Britanniques en faveur du départ du vice-premier ministre de Blair

LONDRES, 11 juil 2006 (AFP) - Près des trois quart (70%) des Britanniques veulent la démission du vice-premier ministre John Prescott, au centre d'une controverse depuis plus d'une semaine, selon un sondage publié par le quotidien conservateur The Times mardi.
Cette enquête d'opinion, réalisée par l'institut Populus sur 1.512 personnes entre le 7 et le 9 juillet, montre que 70% des sondés voudraient voir M. Prescott démisionner ou être renvoyé. Ce chiffre est de 59% auprès des seuls électeurs du parti travailliste. Dans un entretien à la BBC jeudi, M. Prescott a pourtant écarté toute idée de démission.
Le vice-Premier ministre de Tony Blair est sur la sellette depuis début juillet pour ses liens avec un milliardaire américain qui souhaite ouvrir un super-casino à Londres. L'opposition accuse John Prescott de n'avoir pas déclaré au registre des intérêts parlementaires ses séjours dans le ranch américain de M. Anschutz et d'être également intervenu en sa faveur à Londres. Cette affaire met aussi en cause Tony Blair, que presque la moitié des sondés (49%) veulent voir partir avant la fin de l'année, contre 41% en janvier.
La popularité déclinante du Premier ministre britannique se confirme également dans ce sondage, avec une cote de popularité tombée à 4,21 sur 10, contre 5,33 en janvier. Le jeune leader conservateur David Cameron fait mieux avec une cote de 4,98 sur 10.
clg/ol

Friday, July 07, 2006

Silence et larmes à Londres pour les victimes des attentats (REPORTAGE)

LONDRES, 7 juil 2006 (AFP) - "Vous êtes toujours dans nos pensées": avec des fleurs, des larmes, et deux émouvantes minutes de silence, les Britanniques ont rendu hommage vendredi aux victimes des attentats.
Aux alentours de King's Cross, l'une des plus importantes gares de Londres, les autobus rouges à impériale et les taxis noirs se figent brusquement dans la rue, à midi. Devant les fleurs qui s'amoncellent en hommage aux 52 morts et plus de 700 blessés des quatre attentats, un millier de personnes s'arrêtent pour se recueillir. A l'image des victimes, toutes les facettes de la société britanniques sont représentées: Blancs, Noirs, musulmans, chrétiens, jeunes, mères de famille, banquiers en costume et ouvriers de chantier... Ils ne se connaissent pas, mais l'émotion pousse certains à se donner la main. Les policiers, présents en nombre dans les transports en commun vendredi pour rassurer les voyageurs au premier anniversaire des attentats, enlèvent leur casque, pour signaler le début des deux minutes de silence.
Le calme soudain dans cette gare que traversent chaque jour 60.000 personnes contraste de manière frappante avec la confusion qui y règnait il y a un an. Sous le hurlement des sirènes, les services d'urgence avaient dû évacuer 340 blessés et des milliers de passagers totalement hébétés, coincés à 20 mètres sous terre dans un tunnel entre King's Cross et Russell Square. La bombe, déclenchée par un Britannique de 19 ans, père d'un jeune enfant, avait fait 26 morts. A la fin des deux minutes, submergés par l'émotion, certains éclatent en sanglots. "Aux innocents qui sont morts. Aux courageux qui ont sauvé nos vies. Aux blessés qui ont survécu. Et à nous tous qui pleurons. Et pourquoi? Pour une cause qui repose sur des mensonges. Demeurez en paix, mes amis", lit-on sur une des nombreuses cartes anonymes, attachée à un bouquet, parmi les photos, poèmes, messages déposés depuis le matin. "Je me suis dit que je devais prendre le métro parce que sinon, ce sont les terroristes qui gagnent. Mais je regardais autour de moi", explique Chris Rose, 20 ans.
A la station de métro d'Edgware Road, cible d'un attentat qui a fait 6 morts et 163 blessés, des gerbes de fleurs ont été déposées sur les quais. Pendant les deux minutes de silence, tout le monde se fige sur les escaliers: les employés, en uniforme orange, à gauche, les voyageurs à droite. Revivant les moments dramatiques qu'ils ont vécus, les employés du métro tombent dans les bras les uns des autres, d'autres pleurent.
A Regent's Park, toute la journée, le public a défilé pour déposer un oeillet violet dans une mosaïque géante en forme de fleur. "Je suis venu déposer une fleur car c'est très important de faire ce geste, ça compte beaucoup pour moi", raconte Andrew Garnett, 27 ans, qui travaille dans une maison d'édition. "Ce matin je me suis mis à pleurer, comme ça. Ca ne m'était jamais arrivé, je ne peux pas l'expliquer", confie-t-il à l'AFP.
Le silence est observé aussi à Wimbledon, à l'ouest de Londres, par 700 fans de tennis, qui attendent le début des matches retardés par la pluie.
Loin de la capitale, sur Tempest Road, dans le quartier pakistanais de Beeston à Leeds (nord), où a grandi Shahzad Tanweer, l'un des kamikazes, la vie quotidienne se poursuit. Personne ne semble remarquer que le reste du pays s'est arrêté.
rjm-clg-cac/bd

Thursday, July 06, 2006

Fête à Trafalgar Square, pour fêter les jeux Olympiques de 2012

LONDRES, 6 juil 2006 (AFP) - Londres a célébré jeudi à Trafalgar Square son élection, il y a un an comme ville d'accueil des jeux Olympiques de 2012, avec force danseurs et musiciens, et la présence entre autre du Premier ministre Tony Blair et du maire de Londres Ken Livingstone.
Il y a longtemps que la place centrale de Londres, Trafalgar Square avec sa colonne Nelson, n'avait connu de duel au fleuret. Sur le parvis devant la National Gallery, des couples d'escrimeurs masqués se sont affrontés parmi les cotillons multicolores. Des sportifs professionnels et licenciés sont venus participer à la fête, et initier gratuitement les plus jeunes dans des stands campés autour des deux fontaines.
"C'était il y un an. Nous avons encore six ans, cela va être dur, mais nous allons y arriver", a déclaré Tony Blair à la foule. Et se souvenant du moment où le président du Comité international olympique Jacques Rogge avait le 6 juillet 2005 annoncé à Singapour la victoire de Londres, face à Paris, Madrid, New York et Moscou, M. Blair a ajouté : "je n'avais jamais ét aussi content d'entendre dire "Londres" avec un accent étranger". Le maire de Londres, Ken Livingstone, a rappelé les enjeux de la compétition olympique pour la capitale: "Nous avons la chance de montrer cette ville comme on ne l'a jamais vue". "Il s'agit d'une opportunité formidable pour le business et pour l'éducation", a-t-il ajouté. Teresa Jowell, la ministre de la Culture, des médias et du sport a quant à elle souligné "l'esprit de courage et d'optimisme" de la ville olympique, qui 24 heures après avoir célébré sa sélection, avait été victime l'an dernier d'attentats terroristes qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun.
Mais jeudi, l'ambiance était simplement à la fête, avec des enfants piquant un sprint sur une piste aménagée, sous les encouragements des familles et les flashs des touristes, pendant que d'autres s'essayaient au rameur. Plus loin, les plus obstinés pédalaient énergiquement sur des VTT.

Mondial-2006 - La presse britannique salue le "magicien" Zidane

LONDRES, 6 juil 2006 (AFP) - "Allez Zidane": à l'instar de l'Independent, la presse britannique était unanime à rendre hommage au capitaine des Bleus, qui a éliminé le Portugal mercredi et jouera son dernier match lors de la finale de la coupe du Monde, contre l'Italie, dimanche à Berlin. "Zidane accorde un au revoir en or en étant au rendez-vous pour la France", écrit The Independent. "Dimanche à Berlin, il va dire au revoir sur la plus grande de toutes les scènes: en menant la France en finale de la coupe du Monde contre l'Italie". "Quelle façon de s'en aller, et quel joueur", s'extasie-t-il, en soulignant qu'à 34 ans, "les raffinements subtils de sa technique demeurent". "Zidane dans le mille pour un dernier hourrah à Berlin", reprend le Times, également sous le charme. "Si rien ne définit mieux un homme que la note sur laquelle il part, il est juste que le dernier match de Zinédine Zidane soit une finale de la coupe du Monde", ajoute-t-il. "Zizou, Zorro, Ze Man. Appelez-le comme vous voudrez... cette nuit était faite pour Zinédine Zidane", écrit le Sun dans une colonne spécialement consacrée au capitaine français. Et le tabloïde de se désoler qu"'à présent, nous allons à Berlin pour le chapitre final de l'histoire de Zinédine Zidane". Pour le Daily Mirror, "ZZ l'a fait et bien fait". "Le tournoi qui menaçait d'apporter les preuves définitives de la chute et du déclin (de Zidane) offre à présent la chance d'un ultime adieu dimanche à Berlin", s'amuse le tabloïde. Le Daily Express s'emporte et va jusqu'à crier "Allez les Bleus" pour "une finale en fanfare pour Zidane". Et le journal de se réjouir à l'avance de voir que "Zinédine Zidane est prêt pour une dernière démonstration de ses talents magiques sur la plus grande de toutes les scènes", car "le maestro de Marseille (..) a montré que son génie ne s'est pas encore estompé".

GB: Enquête sur la mort suspecte d'un soldat après une punition

LONDRES, 5 juil 2006 (AFP) - Cinq militaires étaient entendus mercredi par la police britannique après la mort suspecte d'un soldat survenue lundi, probablement à la suite d'une punition infligée par sa hiérarchie dans la caserne de Tidworth (sud-ouest de l'Angleterre).
Gavin Williams, 22 ans, aurait été puni pour avoir aspergé à l'aide d'extincteurs des officiers après une soirée arrosée suivant l'élimination de l'Angleterre de la coupe du Monde de football. Les cinq hommes, arrêtés lundi et mardi, sont soupçonnés d'homicide involontaire.
Plutôt que de lui infliger une procédure disciplinaire normale, un sergent avait décidé de lui faire subir une punition "informelle" en le forçant à courir, en milieu de journée et en pleine canicule, autour de la caserne et lesté de poids. Après avoir couru 20 minutes, Gavin Williams s'est effondré inconscient. Il est decèdé à l'hopital de Salisbury peu de temps après. "Ils l'ont puni jusqu'à ce qu'il meure", a déclaré une amie de la victime au Times. "Il les a supplié d'arrêter mais ils ont refusé".
Cette mort ravive des inquiétudes concernant les pratiques punitives à l'encontre des recrues. Jeff Cuthbert, élu à l'assemblée du Pays de Galles, a appelé "à une enquête approfondie" sur les circonstances du drame.
Le ministère britannique de la Défense a déclaré "prendre l'affaire très au serieux".

Wednesday, June 21, 2006

uniforms

France considers return of school uniforms to banish fashion wars
By John Lichfield in Paris
Published: 21 June 2006

In the latest Harry Potter movie, the girls from the French wizard school Beauxbatons appear in uniforms with exaggerated, swept-back, air-hostess hats.
Now, life could be on its way to imitating art. The Education Minister, Gilles de Robien, and a number of other centre-right politicians have suggested recently that it is time to turn back the clock and reimpose a uniform on French pupils.
One parliamentarian and mayor of a Paris suburb, Eric Raoult, complained that teenage girls in his town, Raincy, were going to school dressed in a dangerously "provocative" way. "They wear their trousers so low that you can see their pierced navels and the first strands of their pubic hair," he said. "They would not get into a nightclub dressed like that."
Other politicians, including M. Robien, complain that there is an unhealthy competition between children to wear the most expensive designer fashions. He has suggested that he would allow uniforms "as an experiment" if individual state schools asked for permission.
School uniform was phased out in 1968. It is regarded by the French as a curious form of British cruelty to children. However, French politicians, backed by some parents, say a uniform could solve several problems at once. It would end the drift to provocative dress among girls, stop the designer label competition and provide another defence in the battle against religious symbols, such as Islamic headscarves, in state schools.
François Baroin, the French Minister for Overseas Territories, said: "Don't let's kid ourselves. There is already a uniform in our schools. It consists of three stripes, a puma or a slash [the symbols of Adidas, Puma and Nike].
Opponents, including teachers' unions and the biggest parents' organisation, say the notion of imposing a uniform on modern teenagers is absurd. They say that to do so would further alienate many children from school. Anne Kerkhove, principle of Peep, the largest parent's organisation, said: "You cannot solve social problems with a school blouse." Up to 1968, French pupils, even 18-year-olds, were expected to wear a "blouse" which looked a little like a hairdresser's overall or a peasant smock.
In the latest Harry Potter movie, the girls from the French wizard school Beauxbatons appear in uniforms with exaggerated, swept-back, air-hostess hats.
Now, life could be on its way to imitating art. The Education Minister, Gilles de Robien, and a number of other centre-right politicians have suggested recently that it is time to turn back the clock and reimpose a uniform on French pupils.
One parliamentarian and mayor of a Paris suburb, Eric Raoult, complained that teenage girls in his town, Raincy, were going to school dressed in a dangerously "provocative" way. "They wear their trousers so low that you can see their pierced navels and the first strands of their pubic hair," he said. "They would not get into a nightclub dressed like that."
Other politicians, including M. Robien, complain that there is an unhealthy competition between children to wear the most expensive designer fashions. He has suggested that he would allow uniforms "as an experiment" if individual state schools asked for permission.
School uniform was phased out in 1968. It is regarded by the French as a curious form of British cruelty to children. However, French politicians, backed by some parents, say a uniform could solve several problems at once. It would end the drift to provocative dress among girls, stop the designer label competition and provide another defence in the battle against religious symbols, such as Islamic headscarves, in state schools.
Fran?ois Baroin, the French Minister for Overseas Territories, said: "Don't let's kid ourselves. There is already a uniform in our schools. It consists of three stripes, a puma or a slash [the symbols of Adidas, Puma and Nike].
Opponents, including teachers' unions and the biggest parents' organisation, say the notion of imposing a uniform on modern teenagers is absurd. They say that to do so would further alienate many children from school. Anne Kerkhove, principle of Peep, the largest parent's organisation, said: "You cannot solve social problems with a school blouse." Up to 1968, French pupils, even 18-year-olds, were expected to wear a "blouse" which looked a little like a hairdresser's overall or a peasant smock.

Tuesday, June 20, 2006

The Indy article

John Lichfield: Our Man In Paris
Published: 19 June 2006

Does experience teach you anything? Is happiness preferable to the truth? Why is the French higher education system, theoretically devoted to equality, an elitist mess?
Almost all 17- and 18-year-olds in France wrestled with the first two questions when the dreaded philosophy examination started the baccalauréat season, the equivalent to A-levels, last week.
The third question is mine. But it is not just mine.
Many of the 517,000 kids taking the "bac" this month were on strike until just over a month ago. They were protesting against a government plan to make it easier to hire, and fire, young people.
Fair enough. It was an ill-considered law. I had a problem with the protests all the same. I tried to make my point, fruitlessly, to some of the charming kids on the streets.
Why protest about something new when so much of what is old and entrenched in the French system is stacked against you? The same argument is made, much more eloquently, by the president of the Sorbonne university in Paris in a book published this month. Jean-Robert Pitte's book is called Jeunes, On Vous Ment! (Kids, they are lying to you!) Let me try to condense its 130 pages into a few lines.
In France, a nation of equality, state education is free and open to all, with no selection. The primary and secondary education systems - through which my three children are progressing happily - have many problems (which system does not?) but broadly work.
Higher education in France is a disaster, unworthy of a developed nation. A few thousand of those 517,000 kids taking the "bac" this month will push their way through into the elite, well-funded, non-university system called the grandes écoles or other well-regarded business schools.
In theory, these youngsters are the crème de la crème. In reality, they are clever, yes, but also the kids of the crème: children of well-off or highly motivated parents who can afford to let them spend another two years at school (until the age of 20) in "preparatory classes" for the grandes écoles. Graduates of these institutions have the pick of jobs in France, in the public and private sectors.
One in three of those taking the bac this month is sitting a "professional" form of the exam, which may or may not help them to go straight into jobs, from farming to hairdressing. Almost all the rest will fall, like lemmings, into the general university system.
In French universities, there are no state loans but the fees are very low. Everyone who passes the bac is guaranteed a place. You can, more or less, choose whatever course you like.
Result: catastrophe. Because the fees are low, the level of teaching is low, with little teacher-student contact. Students are herded into giant amphitheatres where they blindly take notes. The notion that there is no selection is an institutional hypocrisy. About 40 per cent of students are thrown out after the first year.
Vocational studies, such as medicine or law, are well respected but the first year failure rate is even more crippling. In other subjects, even if you graduate, your chances of finding a job are poor. Employers have a low opinion of general university degrees, especially in arts subjects to which many students flock.
M. Pitte says fees should be raised - with subsidies for the needy - to give universities more money. Universities should select their students. The entry classes for the grandes écoles should be moved from schools to the universities, to boost their prestige.
These are all sensible suggestions. They have all been rejected, not just by other university administrators but also by students' organisations as impossibly reactionary and "liberal" (the French codeword for "un-French").
Student unions, and many teachers, are blindly devoted to the fake equality of the present system. The UK education system is far from fair. A recent study suggests the minority educated in private schools have a growing stranglehold on the top jobs. Only in France, however, could an elitist system be defended on the grounds that it is egalitarian.
In 1968, Alain Peyrefitte, the education minister, said the French university system was "like organising a shipwreck to find out who could swim". Reforms made since then have put more passengers on to the ship and burnt the lifeboats. Does experience teach you anything?

Monday, April 03, 2006

ESSAI essai essai

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